On fait le point : veilleurs de nuit, l’UNSA obtient des garanties pour les agents.

Rédigé le 08/10/2021
UNSA


L’UNSA a dénoncé la suppression brutale, unilatérale et sans consultation préalable, des postes des veilleurs de nuit du Conseil régional.

7 collègues concernés qui se sont retrouvés en juin 2021 avec un joli courrier sous les yeux pour leur dire qu’ils devaient trouver un autre poste au 1er septembre 2021. Et bonnes vacances les collègues !

Sans autre explication – non officielle – que ça coûte cher de bonifier les heures de travail de nuit…

En gros, si une heure de travail de nuit avait la même valeur qu’une heure de travail le jour, l’administration, n’aurait rien changé…

Mais comme il fallait bien reconnaître la pénibilité du travail de nuit de ces 7 collègues par une bonification horaire (un coefficient multiplicateur de 1,2 est appliqué. 1 heure = 1,2 heure), c’était absolument trop trop trop insupportable pour notre administration au budget annuel de 1,5 milliard d’euros (…à méditer quand même…).

Bref. Vraiment pas glorieux.

L’UNSA s’est mobilisée pendant l’été pour trouver des solutions et obtenir des garanties pour nos 7 collègues.

Et l’UNSA a été entendu par l’administration.

Ainsi, aucun collègue ne s’est retrouvé sans accompagnement et sans solution pour trouver un poste au 1er septembre.

Concernant les demandes de formation, l’administration a accepté d’appuyer toutes les demandes des agents auprès des organismes de formation.

Et pour les 7 collègues concernées, l’administration a également accepté d’examiner avec bienveillance les dispenses de tests pour une mobilité sur des postes avec spécialité.

La balle est dans le camp des établissements d’enseignement et du Rectorat : pour maintenant reconnaître la valeur professionnelle et défendre les agents pour la prochaine campagne des avancements et promotions (nos collègues veilleurs de nuit sont restés trop longtemps sous les radars). Et aussi pour se mobiliser afin d’obtenir des solutions pour gérer le grand vide sécuritaire, la nuit, dans les établissements concernés par la suppression des veilleurs.

Pour ce qui est du Conseil régional, l’UNSA remercie l’administration de la prise en compte de ses demandes et restera vigilante pour protéger sur la durée les intérêts de nos collègues et du service public régional.